Mettre les innovations technologiques au service des entreprises du BTP

L'astuce , c'est que les briques sont assemblées avec une colle à prise rapide (45 min) plutôt que du mortier. C'est ce qui permet ces cadences impressionnantes.
Hadrian X n'est pas là pour remplacer les maçons, mais pour les accompagner. Il ne peut ni préparer le chantier, ni intégrer les éléments techniques(armatures, réseaux, réservations..), ni contrôler la conformité.

Selon le média américain « News-Press », le Hadrian X est déjà à l'œuvre aux États-Unis, notamment en Floride, où il a participé à la construction de neuf maisons.

Prix : environ 4,35 millions d'euros.

FBR Limited ont des ambitions en Europe :
- Le groupe Wienerberger (autrichien) a testé, dès 2018, des briques Porotherm adaptées à Hadrian X
- Hadrian X a posé des briques d'argile européenne (Porotherm) lors de tests en Australie, pour prouver qu'il peut répondre aux exigences du marché européen.

Mais l'Europe n'est pas en reste :
En France, un projet similaire baptisé Yhnova (piloté à Nantes par l'Institut de recherche en génie civil) travaille sur un robot polyarticulé capable de déposer automatiquement des couches de mousse expansive et de béton pour créer des murs isolants.

Ce que j'attends de voir : la robustesse, la réparabilité et surtout la durabilité des ouvrages construits.

AutoCAD, Revit, ou d'autres logiciels de conception sont puissants… mais rigides.

On passe des heures à modéliser une idée, parfois pour découvrir qu'elle ne sera pas retenue. Résultat : des heures perdues. 

Mais cela pourrait bientôt changer. 

À l'Autodesk University 2025, Autodesk a annoncé le développement d'une technologie nommée Neural CAD : des IA capables de raisonner sur des objets CAO (formes, volumes, etc.).

Et ce n'est pas un hasard : leur intention est de déployer cette IA dans leurs outils.

L'idée : qu'on puisse dessiner, écrire, parler et que l'outil génère spontanément une proposition de conception, que l'on peut ensuite ajuster. 

Ce que ça change pour le BTP ? 🤔

On pourrait itérer plus vite, tester des variantes sans tout refaire et garder la liberté d'explorer, sans être freiné par la rigidité des logiciels, que ce soit dans AutoCAD, Revit ou d'autres outils.

Ce que l'on voit déjà dans AutoCAD 2026 : 

- Smart Blocks - Detect & Convert : l'IA identifie les objets redondants ou similaires et propose de les convertir en blocs, pour nettoyer vos DWG plus efficacement.
- Markup Assist : L'IA comprend les instructions simples comme "DÉPLACER" ou "SUPPRIMER" et les applique directement à votre dessin.

source : https://adsknews.autodesk.com/en/news/upcoming-3d-generative-ai-foundation-models 🔗

👇Que pensez-vous de cette évolution ?

En réalité, pour être conforme, une facture électronique doit notamment :
➡️ être émise et reçue sous format électronique : UBL (XML), CII (XML) et Factur-X (hybride PDF + XML) sont les formats admis
➡️ être transmise obligatoirement via une plateforme agréée

2 principes importants :
➡️ E-invoicing : obligation d'envoyer et recevoir des factures au format électronique selon les règles en vigueur.
➡️ E-reporting : obligation de déclarer à l'administration fiscale toutes vos transactions, même celles qui ne nécessitent pas de facture électronique (comme les ventes aux particuliers).

Qui est concerné ?
La réforme de la facturation électronique concerne toutes les entreprises assujetties à la TVA en France, y compris celles en franchise (ex. micro-entreprises). L'e-invoicing s'applique uniquement aux échanges entre professionnels établis en France, tandis que les ventes à des particuliers ou à l'international relèvent du dispositif d'e-reporting (déclaration obligatoire à l'administration fiscale).

📆 Calendrier à retenir
- 1er septembre 2026 : toutes les entreprises devront recevoir leurs factures au format électronique via une plateforme agréée
- 1er septembre 2026 : les grandes entreprises et ETI (plus de 250 salariés) devront émettre leurs factures au format électronique et faire du e-reporting.
- 1er septembre 2027 : les PME et micro-entreprises devront également émettre leurs factures au format électronique et faire du e-reporting.

👉 Et vous, êtes-vous déjà en train de préparer cette transition dans votre entreprise ?

Pourquoi ?
➡ Erreurs potentiels : Une formule mal saisie, une cellule écrasée… et c’est la facture (ou le devis) qui part en vrille.

➡ Temps perdu : Pas de base de prix connectée, pas d’automatisation des relances de paiement, tout se fait à la main.
➡ Manque de traçabilité : Qui a modifié quoi ? Quand ? Pas facile de le savoir rapidement
➡ Manque de vision clair : Pas de tableau de bord clair, pas de suivi en temps réel des projets ou des paiements.

Résultat : du temps perdu, des erreurs évitables, et parfois de l’argent qui s’évapore.

Aujourd’hui, des solutions comme Obat ou EBP offrent des alternatives bien plus adaptées.

Et vous, vous utilisez quoi pour vos devis et factures ? Toujours Excel, ou avez-vous adopté un logiciel métier ?

Ce que Calvin-40 pourrait concrètement faire pour le BTP :

• Manipuler des éléments : transport de charges lourdes, manipulation de pièces préfabriquées
• Contrôle qualité automatisé : capteurs & caméra embarquée pour vérifier la conformité des assemblages et signaler les anomalies
• Automatisation des tâches répétitives : tri des matériaux, préparation de zones de travail, réduction des risques d’accidents (le BTP reste le secteur le plus accidentogène de France – 56 accidents pour 1 000 salariés !)

D'autres robots ont déjà été testés : Q-Bot (2012) pour l'inspection des vides sanitaires, PaintUP pour peindre les façades. Leur adoption a souvent buté sur le coût, la complexité des chantiers et la crainte du changement des entreprises.

Alors, remplacement ou gadget ?

Probablement que ce n'est ni blanc ni noir : l'avenir du BTP ne sera pas 100 % robotisé, mais hybride. Des machines comme Calvin-40 pour les tâches à risque ou répétitives, et des humains pour la créativité, la supervision et les gestes complexes. Une complémentarité qui pourrait peut-être un jour positionner le BTP comme un secteur moderne et innovant.

👉 Et vous, seriez-vous prêt à travailler aux côtés d'un robot comme Calvin-40 ?

1. L’IA cannibalise-t-elle Internet ?
Aujourd'hui, les grands modèles de langage s'entraînent principalement sur des données issues d'Internet. Pourtant, les utilisateurs se tournent de plus en plus vers l'IA pour accéder à l'information, au lieu de naviguer directement sur le web. On utilise Internet pour alimenter l'IA, qui à son tour réduit notre usage d'Internet. Une boucle étrange, qui pose la question : et si demain, l'IA devenait la principale interface entre nous et le savoir, tout en dépendant des traces que nous y laissons ?

2. Souveraineté numérique : l’Europe à la traîne ?
Face à la domination américaine et chinoise, l'Europe a un impératif : développer ses propres modèles pour éviter une dépendance technologique et culturelle. Mistral incarne cette volonté, mais le chemin est encore long. Comme l'a souligné Charles Gorintin, *"même si nous levons des fonds importants, nos concurrents américains bénéficient de financements dix fois supérieurs."*
La solution ? Une collaboration renforcée entre institutions, entreprises et chercheurs européens pour créer un écosystème d'innovation compétitif.

3. L'IA, outil de délégation ou d'atrophie ?
Un débat passionnant a émergé : l'IA va-t-elle libérer notre cerveau des tâches répétitives (comme la calculatrice l'a fait pour le calcul mental) ou l'appauvrir en externalisant trop de nos capacités ? L'histoire nous montre que chaque outil transforme nos compétences : l'écriture a réduit notre mémoire (car nous écrivons tous ce que nous avons peur d'oublier), la roue a changé notre rapport à la marche.
Certains voient en l'IA une perte d'autonomie intellectuelle. D'autres, comme moi, y voient une opportunité d'aller plus loin : en déléguant le répétitif, on peut se concentrer sur l'essentiel : l'innovation, la stratégie, l'humain.

4. Le parallèle avec le secteur du BTP
Cette transformation rappelle étonnamment l'évolution du secteur du BTP au fil des décennies. Autrefois, sur un chantier de terrassement, des dizaines d'ouvriers travaillaient à la main. Aujourd'hui, une équipe réduite équipée d'engins sophistiqués réalise le même travail plus rapidement et avec plus de précision. L'IA représente pour le travail intellectuel ce que la mécanisation a été pour le BTP : non pas une suppression des emplois, mais une redistribution des compétences. Les métiers ont évolué vers la conception, le pilotage et la supervision d'outils toujours plus performants.

👉 Et vous, comment voyez-vous l'équilibre entre dépendance et maîtrise de l'IA ?